Dans le cadre de sa stratégie RSE, le Groupe CHARPENTIER a été convaincu par les initiatives d’« Ohé la Terre !». La volonté du Groupe CHARPENTIER a été de donner du sens à sa politique de mécénat, en signant une convention le 10 décembre 2021 avec ce fonds de dotation créé en 2020. En effet, le rayon d’action du fonds et les implantations des 16 filiales du groupe sont similaires. Par ailleurs le Groupe CHARPENTIER puise ses origines dans le monde agricole pour lequel œuvre « Ohé la Terre ».
Un engagement fort et commun en faveur de la biodiversité et la limitation de la réduction de l’empreinte carbone. Le Groupe CHARPENTIER s’implique dans le conseil d’administration de ce fonds de dotation pour contribuer à des initiatives environnementales concrètes.
De gauche à droite : Jean-Marie GABILLAUD, Didier AIRIEAU, Hervé CHARPENTIER, Christophe VINET
Interview de Jean-Marie GABILLAUD, président « Ohé La Terre ! » :
Quelles sont les principales missions de ce fonds de dotation, « Ohé La Terre »?
Jean-Marie GABILLAUD : « Ohé la Terre a été créé dans le but d’augmenter la biodiversité sur le territoire et à terme le stockage du carbone. La biodiversité est un sujet qui est vaste, lorsque l’on plante une haie, on augmente la biodiversité mais on améliore aussi le paysage. Cela amène à se dire comment fait-on en collectivité pour améliorer notre biodiversité sur notre territoire ? Il faut identifier quelques points pour améliorer ce qui peut être fait puis on se met en mouvement avec les agriculteurs pour faire des actions. Bien sûr, il y a toujours la recherche de contribution financière où les entreprises locales peuvent nous aider à amener des moyens aux agriculteurs afin de développer une vraie dynamique collective sur le territoire ! »
Comment intégrez-vous les partenaires dans la conduite de vos projets ?
Jean-Marie GABILLAUD : « Les partenaires sont aussi acteurs en même temps : L’objectif est d’avancer tous ensemble. L’implication financière c’est une chose mais on attend que les mécènes apportent cette caution territoriale et s’impliquent avec nous dans les actions. Nous, citoyens, agriculteurs et les entreprises, nous nous réunissons et analysons les actions qui sont utiles à mettre en place autour de chez nous d’un point de vue de la biodiversité. Comment tous ensemble peut-on faire évoluer notre environnement ? C’est très important que ce lien entre tous les acteurs du fonds soit fort. Les entreprises peuvent apporter aux agriculteurs une autre vision sur la faisabilité des actions et l’évolution de la technicité. Ainsi, les entreprises interviennent dans le conseil d’administration et certaines dans le comité de pilotage d’Ohé la Terre afin de donner un maximum d’ouverture sur de nouvelles idées qui pourraient être explorées. »
Quelles sont les actions déjà mises en place ?
Jean-Marie GABILLAUD : « La première qui est caractéristique d’Ohé la Terre est l’aide aux couverts qui permet de renforcer les insectes pollinisateurs avec des fleurs au mois d’août où habituellement il y en a très peu dans les champs de culture. On sème des graines en amont de la récolte du blé. Celles-ci ont des typologies différentes qui nécessitent des coûts supplémentaires, pris en charge par le fonds de dotation. C’est une action intéressante car on voit renaître la petite faune ! On a également fait des plantations de haie à hauteur de 8 kms cette année. De plus, nous plantons des noyers et châtaigniers dans les parcours volailles qui vont avoir plusieurs nécessités au cours de leur vie comme le fait d’abriter des bâtiments agricoles et ainsi diminuer les degrés en cas de forte chaleur pour les volailles, obtenir des fruits et à la fin du cycle, créer des meubles avec les troncs des arbres. C’est le principe de l’économie circulaire auquel une action doit servir pour compléter d’autres actions. »
